Maria est une chef d'entreprise d’une société de technologie. Elle a travaillé dur pour atteindre son poste actuel et se consacrer à sa carrière. En raison de ses responsabilités professionnelles et de son engagement envers l'entreprise, elle a décidé de reporter sa maternité.

Pour elle, le moment n'était pas encore venu de fonder une famille, mais elle était consciente qu'à 38 ans, sa fertilité risquait de décliner. Elle savait également que sa carrière lui demandait beaucoup de temps et d'efforts, et elle souhaitait donc explorer les possibilités de préserver sa fertilité tout en continuant à assumer ses responsabilités professionnelles. C'est pourquoi elle a consulté notre clinique. À l'époque, elle avait un partenaire, mais leur relation était récente.

Nous avons d'abord procédé à une évaluation de sa réserve ovarienne afin de mieux évaluer son potentiel reproductif à ce moment-là. Nous avons effectué un test sanguin pour déterminer la valeur de l'hormone anti-müllérienne (AMH), qui était de 1,01, et sa réserve ovarienne , qui était de 5 et 5.

Au vu de ces analyses, nous lui avons expliqué que sa réserve ovarienne était basse et nous lui avons également parlé du facteur de l'âge, qui est lié à la qualité des ovules. Pour ces deux raisons, elle a reçu des informations sur la cryoconservation des ovules en tant qu'option viable ou sur la cryoconservation des embryons. Comme sa relation venait de commencer, elle a opté pour la vitrification des ovules. Nous lui avons expliqué que la recommandation était de vitrifier un minimum de 15 à 20 ovules, afin qu'elle puisse obtenir une grossesse par FIV à l'avenir. On lui a expliqué que le taux de survie après dévitrification est d'environ 70 % et que les ovules doivent ensuite être inséminés avec un échantillon de son partenaire ou d'un donneur, qu'ils doivent être fécondés et laissés en culture jusqu'à ce qu'ils atteignent le stade de blastocyste au bout de 5 ou 6 jours. À ce moment-là, compte tenu de son âge au moment de la conservation (38 ans), il était recommandé de faire une biopsie des blastocystes pour exclure les altérations chromosomiques liées à l'âge, de sorte qu'il serait bon de commencer avec un bon nombre d'ovocytes pour avoir plus de chances de réussite. On lui a dit qu'il était possible d'effectuer plus d'un cycle pour accumuler un minimum de 15 ovocytes.

Comme Maria était en bonne santé et n'avait aucun problème médical connu affectant sa fertilité autre que l'âge, elle a décidé de procéder à la cryoconservation des ovules.

Maria a subi un cycle EOC pour stimuler la production de plusieurs ovules. Lorsque les follicules ont atteint la taille adéquate, une ponction folliculaire a été effectuée et 9 ovocytes ont été prélevés, dont 8 étaient matures et pouvaient être vitrifiés. 

Nous avons conseillé à Maria d'effectuer un deuxième cycle afin d'avoir de meilleures chances de réussite dans le futur, lorsqu'elle souhaiterait devenir mère. Cinq jours après la ponction, une échographie a été effectuée sur Maria avant de commencer la deuxième stimulation, car elle se sentait très bien et était prête pour l'échographie. Le deuxième cycle a été encore meilleur, 11 ovocytes ont été récupérés, dont 10 étaient matures. Par conséquent, entre les deux cycles, 18 ovocytes matures ont été conservés.

Maria était beaucoup plus sereine, car elle peut poursuivre sa carrière professionnelle sans la pression de l’âge. Lorsqu'elle décidera de fonder une famille, elle disposera de ses ovocytes qu'elle pourra utiliser quand elle le voudra.

Dr Claudia Forteza