FIV et risque de cancers

La relation possible entre les traitements lors de la fécondation in vitro (FIV) et le développement de certains cancesr fait l'objet de nombreux débats. Le cancer peut se développer pour diverses raisons, et l'hérédité est un facteur important. Malheureusement, on trouve des cancers aussi bien chez les personnes qui ont été traitées pour infertilité par des techniques de procréation assistée (PMA) que chez celles qui n'ont jamais eu recours à la FIV.

La recherche d'un lien entre le traitement par FIV et le développement de tumeurs malignes est en cours depuis plus de 40 ans. Les premières études ont débuté dans les années 1980 et portaient sur de petits groupes de patients, jetant les bases d'études plus vastes et à plus long terme dans les années qui ont suivi. Pendant cette période, il n'y a pas eu de preuve concluante que le cancer puisse se développer après une FIV. Les scientifiques et les médecins continuent d'étudier cette question afin d'apporter des réponses précises aux couples qui envisagent de recourir à la FIV.

Recherches sur le lien entre la FIV et le cancer

Étude de l'Institut national du cancer

Des spécialistes américains du National Cancer Institute ont mené une vaste étude auprès de 70 000 femmes ayant suivi un traitement de fertilité par FIV et 19 000 femmes n'ayant pas eu recours à la FIV. Les participantes à l'étude ont été suivies pendant 17 ans et les résultats n'ont montré aucune différence statistiquement significative dans les taux de cancer entre les deux groupes. Cela suggère que la FIV n'augmente pas le risque de développer un cancer.

Étude danoise

Des scientifiques danois ont également mené une étude sur 20 ans pour déterminer s'il existait un lien entre le recours à la procréation médicalement assistée et le risque de développer un cancer du sein. L'étude a porté sur 55 000 femmes et s'est appuyée sur un suivi à long terme et une analyse des données médicales pour garantir la fiabilité des résultats. Parmi ces femmes, seules 10 % avaient subi un traitement de FIV. Ces données ne suggèrent pas que la fécondation in vitro augmente le risque de cancer du sein.

La méta-analyse de 2019

La méta-analyse de 2019 comprenait 37 études portant sur 5 millions de femmes. Les résultats de cette analyse ne confirment pas non plus l'existence d'un lien entre la prise de médicaments pendant les programmes de fécondation in vitro et le développement du cancer de l'ovaire. En outre, aucune corrélation n'a été trouvée entre la FIV et le développement de tumeurs cérébrales telles que le glioblastome.

En Conclusion

Il est important de noter que le processus de FIV en lui-même n'est pas considéré comme un facteur de risque majeur de cancer gynécologique, qu’il s’agisse du cancer du sein, de l’endomètre ou de l’ovaire.

Bien que la question de la FIV et de l'oncologie préoccupe de nombreux patients, de nombreuses études ont démontré que le recours à la fécondation in vitro n'est pas associé à un risque accru de cancer. Mais il est important de comprendre que le cancer peut se développer pour de nombreuses raisons, telles que l'hérédité, l'environnement, le mode de vie et d'autres facteurs.

Néanmoins, du fait du terrain particulier et des facteurs de risques connus comme l’ infertilité, la nulliparité, les ménarches tardives et la 1ère grossesse tardive, un dépistage du cancer du sein par une échographie/mammographie avant traitement pour FIV peut être proposé, dès 40 ans et même dès 35 ans, pour rassurer patientes et praticiens.

Consultation avec un médecin spécialisé en médecine de la reproduction à la clinique NatuVitro

Vous pouvez obtenir une consultation spécialisée à la clinique « NatuVitro ». Après un examen approfondi du couple, le spécialiste choisira le programme de FIV optimal, en tenant compte de toutes les caractéristiques et de tous les besoins individuels du patient. Il est important que toutes les questions et préoccupations liées à la procédure soient discutées avec le médecin afin que les patients puissent prendre une décision en connaissance de cause et être sûrs de leur sécurité.