Perturbateurs endocriniens et infertilité

Depuis une vingtaine d’années, de plus en plus de travaux cliniques, épidémiologiques et expérimentaux confirment l’impact des perturbateurs endocriniens environnementaux (PEE) sur la réduction de la fertilité masculine et féminine.

Que sont les perturbateurs endocriniens ?

Dans la vie de tous les jours, nous utilisons de nombreux produits qui sont devenus indispensables. Cependant, des preuves scientifiques ont montré que certaines de ces substances chimiques exogènes peuvent avoir des effets néfastes sur le système hormonal du corps humain. Ces substances chimiques perturbatrices du système endocrinien sont connues sous le nom de perturbateurs endocriniens ou EDC (Endocrine Disrupting Chemicals).

Les PCE se trouvent dans des produits, naturels ou synthétiques, et pénètrent généralement dans l'organisme par inhalation, par l'alimentation ou par contact direct. Voici quelques exemples de perturbateurs endocriniens

• les insecticides ménagers tels que le parathion ou le dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT)
• Le bisphénol-A (BPA) : présent dans certains récipients de stockage des aliments et utilisé dans la fabrication de certains plastiques. 
• Parabènes : présents dans de nombreux produits (alimentaires, cosmétiques, etc.).
• Phtalates : utilisés dans la fabrication des plastiques pour leur donner de la souplesse.
• Certains composants des filtres UV des crèmes, par exemple le 3-benzophénone.
• Triclosan : présent dans certains produits antimicrobiens et de soins personnels.
   

Les effets des PEE sont-ils cumulatifs et réversibles ?

L'un des aspects les plus inquiétants des PEE est précisément leurs effets secondaires, qui sont irréversibles et cumulatifs, c'est-à-dire qu'ils sont transmis aux générations futures. Lexposition anténatale constitue un véritable risque pour les générations futures, supportant l’hypothèse d’un effet multi- et trans-générationnel de l’impact des PEE.

Comment les perturbateurs endocriniens agissent-ils ? 

Quid des effets des PEE sur le fonctionnement hormonal ? On sait depuis peu que les PEE peuvent :

• se lier au récepteur hormonal (effet agoniste) ou s’opposer à la liaison d’une hormone endogène à son récepteur (effet antagoniste) ou encore modifier l’expression d’un récepteur hormonal;
• interagir avec les voies de signalisation dans la transduction du message hormonal, modifier la synthèse hormonale, interagir avec le transporteur de l’hormone endogène, moduler la clairance de l’hormone endogène et modifier la distribution de l’hormone dans les cellules-cibles;
• enduire des altérations épigénétiques;
• réguler la différenciation et la croissance cellulaire.

Chez les hommes, les PEE ont été associées à des testicules non descendus, à une mauvaise qualité du sperme, à une augmentation des lésions de l'ADN des spermatozoïdes et à des altérations de la morphologie des testicules.

Chez les femmes, les PEE pourraient être à l'origine de cycles menstruels plus longs ou d'une ménopause accélérée, entre autres. En outre, des études scientifiques suggèrent qu'ils sont liés à certaines pathologies telles que l'endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et le cancer du sein. Les PEE n'affecteraient pas seulement la fertilité, mais aussi la grossesse, entraînant un risque accru de fausse couche et un taux plus élevé de grossesses extra-utérines.

Les COV et leurs effets néfastes sur l'embryon.

Les composés organiques volatils (COV) sont des substances formées d’au moins un atome de carbone et un atome d’hydrogène. On les trouve à l’état gazeux dans l’atmosphère. Plusieurs de ces composés participent aux réactions photochimiques responsables de la formation de l’ozone troposphérique. D’autres, tels que le benzène et le formaldéhyde, sont aussi considérés comme toxiques et peuvent avoir des effets sur la santé.

L'exposition directe des embryons aux composés organiques volatils (COV) dans un laboratoire de FIV présente un risque particulier et potentiellement plus important que l'impact des perturbateurs endocriniens dans un environnement domestique. Les laboratoires de FIV sont des environnements méticuleusement contrôlés, visant à fournir des conditions optimales pour le développement des embryons. Toutefois, si des COV sont présents dans l'air du laboratoire, les embryons peuvent y être directement exposés à des stades cruciaux de leur développement. 

Les laboratoires de FIV doivent respecter des normes strictes dans la qualité de l'air pour garantir des taux de réussite élevés et assurer à l'embryon un développement optimal dans un environnement sain. Cela souligne l'importance cruciale de maintenir des normes de qualité de l'air dans les cliniques de fertilité et les laboratoires de FIV.

L'engagement de NatuVitro à lutter contre les perturbateurs endocriniens au sein de son laboratoire.

NatuVitro s'engage à donner la priorité au bien-être des embryons pendant les traitements de fertilité. C'est pourquoi nous avons investi de manière significative dans le système de filtration de l'air le plus avancé d'Europe. Notre laboratoire de pointe veille à ce que tout ce qui s'y trouve soit certifié sans COV, ce qui fait de NatuVitro le seul laboratoire d'Espagne à posséder cette prestigieuse certification. En éliminant les composés organiques volatils (COV), nous garantissons un environnement sain pour le développement des embryons, sans contaminants potentiels qui pourraient compromettre leur croissance.

Chez NatuVitro, nous comprenons l'importance de ces dernières procédures, et notre engagement en faveur d'un environnement sans COV souligne notre volonté inébranlable de fournir aux embryons les conditions les plus saines et les plus favorables à leur croissance et à leur réussite finale.

Pour plus de détails sur FIV: la fécondation in vitro, veuillez consulter la section sur les traitements.